Macross Frontier, ma nouvelle addiction
Publié par Steche dans Macross Frontier
source : http://livealive.free.fr/index.php/2008/05/22/macross-frontier-ma-nouvelle-addiction/
Mon pick de la saison, incontestablement. On connaissait depuis près de 6 mois les ingrédients, on a pu y goûter pour Noël et enfin l’heure est venue de savourer ce chef d’œuvre. Analyse d’une réussite, avec un détail de la recette en prime. Valkyrie, take-off !!
Tout d’abord, il convient de cerner le personnage. Oui moi. Ayant commencé à m’intéresser de près au monde merveilleux du dessin animé japonais assez récemment, aux alentours de 2002/2003, je n’ai pas eu la chance de voir le renommé Macross. Ok je n’étais pas encore né aussi faut dire, la série date de 1983 hein. Rassurez-vous, je compte bien rattraper mon retard désormais. (Je vois déjà les matheux en train de calculer mon âge probable nan ?) Ensuite, je ne suis pas spécialement un fanatique de séries méchas, n’ayant pas vu toutes les variations des Gundams entre autres, mais c’est un genre qui m’a toujours attiré. Je n’ai donc pas pu échapper à Macross Zero, projet en l’honneur du vingtième anniversaire de la franchise Macross, déjà réalisé à l’époque par le studio Satelight. Et je peux vous dire que quand on mate le premier épisode, on est, sans être trop vulgaire, sur le cul. Si je vous dis que Naruto commençait à peine à être diffusé au Japon, ça vous donne une petite idée de l’époque ? On peut donc dire que ma dépendance a commencé avec ces OAV.
Mais revenons à nos moutons. Macross, c’est tout d’abord un genre unique, un savant mélange de méchas, de romance et de space opera, le tout étant relevé par une grande dose de chansons. C’est l’identité même de Macross et ce qui fait probablement son succès. Et il faut l’avouer, Frontier est convainquant dans tous ces domaines.
Que serait Macross sans ses méchas, les fameux VF-25 ? Tout ce que l’on peut dire, c’est que Satelight a mis le paquet dans la réalisation. Les robots/avions sont de toute beauté, incroyablement détaillés et le rendu cg est époustouflant, ça change de Gonzo (et du tristement célèbre Dragonaut), c’est flagrant. Les combats mettant en scène ces vaisseaux sont littéralement épiques. D’une telle intensité que l’on se surprend à retenir sa respiration tout en étant scotché à l’écran devant un tel feu d’artifice sur le rythme effréné de Don’t Be Late. Niveau réalisation, c’est quasi parfait. Seul le détail du chara-design est en dessous du niveau général, mais c’est être très pointilleux. Un régal pour les yeux et les oreilles.
La musique justement, l’autre élément déterminant de l’univers Macross qui en plus joue un rôle important dans le scénario, sans trop en dévoiler. Qui d’autre que la référence en ce domaine pouvait en être le compositeur ? C’est Kanno Yoko évidemment qui est aux baguettes, exprimant tout son talent d’auteur/compositeur. De la bande-son aux insert-songs, en passant par les paroles et les génériques, sa patte est partout pour notre plus grand bonheur. C’est une véritable prestation complète et je vous invite à jeter un coup d’oreille à Diamond Crevasse ou à Triangular pour vous faire une idée. Il va sans dire que j’attends la bande originale avec impatience.
La cover du single Diamond Crevasse
Triangular d’ailleurs est un titre particulièrement bien choisi, car un autre aspect de Macross Frontier, c’est la présence d’un triangle amoureux. Et oui, un air de romance entre notre beau jeune homme efféminé, alias Alto-Hime (pré-”genderbendé”), et ses deux prétendantes (de haut vol), d’un côté Sheryl Nome et de l’autre Ranka Lee.
Désolé …
Qu’on se le dise, Alto n’est pas le plus futé des héros et il a vraisemblablement du mal à faire son choix. Doublé par Nakamura Yuiichi, il a quelques airs de Okazaki Tomoya dans Clannad. Enfin tout ce qu’on lui demande, c’est de savoir piloter. Et ça, il le fait plutôt bien. Donc non, ce n’est pas lui le personnage le plus marquant. Vous l’aurez compris, ce sont nos deux jeunes demoiselles souvent en détresse qui nous intéressent. D’un côté Sheryl, l’idol belle et talentueuse, de l’autre Ranka, la loli jeune et innocente. D’un côté Endo Aya, une seiyuu qui confirme son talent et de l’autre Nakajima Megumi, surprenante pour son tout premier rôle. Chacune ayant un charisme propre, toutes deux sont néanmoins très attachantes. Le match a déjà eu lieu sur LiveAlive et aura certainement lieu dans Macross.
Sheryl ou Ranka ou les deux … ?
Dernier point enfin, le scénario. Jusqu’ici, j’ai essayé d’en dire le moins possible et je vais continuer. Sachez en tout cas que j’en pense que du bien, que les éléments de l’intrigue se révèlent progressivement et qu’on a toujours quelque chose à se mettre sous la dent. Sans compter que souvent les épisodes se terminent par un léger suspense et me voilà donc accroché à cette série, attendant chaque nouvel épisode comme un mort de faim.
Pour conclure, Macross Frontier est-il si incontournable ? Incontestablement oui. Digne d’un KyoAni, tout en étant plus accessible et ciblant beaucoup moins un public particulier, Frontier est à voir, obligatoirement. Chacun y trouvera son bonheur. Après seulement sept épisodes, je l’estime comme un des titres les plus réussis de ces cinq dernières années. Puisse-t-il continuer ainsi, car à la fin du septième épisode, j’ai vraiment eu l’impression d’avoir vu quelque chose de grand, de fort. Une sensation complètement différente par rapport à un épisode de Kurenai par exemple. Je place donc beaucoup d’éspoir en cette série et je souhaite qu’elle ne me donnera pas tort dans l’avenir. Vous l’aurez compris, Macross Frontier est ma nouvelle addiction, à suivre sur LiveAlive…
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Du vent une chanson, de beaux avions aux capacités étonnantes, une mélodie teinté de sang et d'espoir, des amours a n'en plus finir, l’œil river vers les étoiles, tout un monde a découvrir et a suivre, dans une saga aussi mythique que certains des personnages qui la compose.
Et pour finir un éternel optimisme comme marque de fabrique, indémodable tout simplement.
Voila ce qu'est pour moi l'univers Macross.